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 D'une guerre à l'autre...

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Aleksandr Svalbard
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MessageSujet: D'une guerre à l'autre...   D'une guerre à l'autre... Icon_minitimeSam 04 Juin 2011, 13:25

Spoiler:

La Bataille de la Porte de Kryte, saison du Scion 1039 AE

Les combats avaient fait rage toute la journée durant. La guilde de l'Ordre Protecteur d'Ascalon avait réussit à repousser son ennemi depuis la Colline d'Ascalon en deux mois de bataille acharnée. La retraite et la défaite de la guilde Pro Krytianni Fortis s'était faite sur tout le territoires des Cimefroides du Nord. Les guildes Naines, trop occupé à combattre dans le sud n'étaient, heureusement pas intervenu. En ce jour, les Ascaloniens étaient aux portes de Kryte, à une journée de l'Arche du Lion. La victoire était proche, mais la défaite également. Dans sa tente de commandement, le Maître de Guilde, Hector Frankris, et ses officiers élaboraient la stratégies de la prochaine bataille.

"Nous n'avons plus le choix dorénavant, mes amis. Demain sera une longue et sanglante journée mais nous devons vaincre. Ces damnés Krytiens, Balthazar les maudisses, nous ont insulté en pensant pouvoir envahir Ascalon. Nous devons réagir et nous venger, cela se fait aujourd'hui même. Nos éclaireurs du 3ème corps ont signalé l'arrivé de renfort à travers les guildes du Plateau Nebo. Ainsi, l'Arche du Lion devrait d'ici deux jours être hautement renforcer. Notre objectif est simpliste. Nous prenons l'Arche, nous pillions ses richesses, mettant le déshonneur sur la Kryte entière en on revient chez nous plein de gloire."
"Si nous survivons...", exprimât l'Officier Fornäar.
"COMMENT ! De quel droit vous permettez vous de interrompre et de mettre le doute sur mon plan, officier ?", réagit à son tour le Maître de Guilde.
"Maître... ces renseignements, vous l'avez dit, vienne de mon corps d'éclaireur. Hors, ces mêmes éclaireurs m'ont prévenu que l'ennemi ne prenait nulle pause dans sa marche. Ils seront là probablement demain. Nous devons attaquer la ville ce soir."
"C'est stupide ! Oubliez ça, ils arriveraient épuisés pour le combat et nos guerriers n'en feraient qu'une bouchée. Pour l'heure, ce sont, justement, nos guerriers qui sont épuisés. Attaquer ce soir, serait signer notre arrêt de mort. Non, non et non. Nous attaquerons demain à l'aube. Que les hommes se reposent ce soir. Et, histoire de briser le moral ennemis employez les machines de sièges à pilonner leur position toute la nuit. Demain nous nous battrons et nous aurons la victoire, par Balthazar !"

La réunion prit fin là et le Maître de Guilde congédiât alors ses officiers. Côte à côte, l'Officier Fornäar et l'Officier Edeneïde sortirent de la tente pour se rendre parmi leurs hommes tout en discutant des derniers évènements.

"Je déteste les guerriers, ils se pensent comme étant les plus importants, les plus forts, les plus intelligents. Pour eux il faut foncer dans le tas, sans réfléchir, la mort au champ d'honneur étant source de gloire éternelle. Quelque part, il me font pitié.", commençât à dire l'Officier Fornäar.
"Tu es dure là, mon ami. Ce sont certes des brutes épaisses, mais ils ont leur utilité.", répondit l'Officier Edeneide.
"Celle d'envoyer les hommes à la boucherie ? Voyons, Edeneïde, tu sais très bien qu'ils n'ont que faire de nous."
"Oh oui, ne t'inquiète pas là dessus. Je te rappel que je commande le 7ème Corps. Devine qui sont au dessus de nous ?"
"Bah... le 6ème Corps. Je vois pas trop où tu veux en venir là ?"
"Mon ami... il n'y a pas de 6ème Corps, nous, Envouteurs, sommes séparé du reste de la Guilde. C'est comme si nous n'en fessions pas partit."
"Oh... pardon... enfin... tu vois, ils s'en fichent du nombre de mort. Et demain, il y en aura plus qu'on ne pourrait le craindre."
"Ne nous prenons pas la tête avec ceci, que Lyssa accompagnent tes rêves mon ami, on se voit demain sur el champ de bataille."

La nuit passât. Terrible et froide nuit. Dans l'insupportable et insoutenable solitude des hommes partant au combat. Calme. Froide. Sans vie. Quelques vigies par ci par là étaient posé afin de surveiller qu'aucune attaque surprise ne surprennent le camp. Mais dans l'autre camp les choses étaient différentes. La nuit n'était ni calme ni froide. Par ci par là on ne voyaient non pas des vigies mais des boulets enflammé tombé avec fracas sur le sol. Alors que les Ascaloniens se reposaient, les Krytiens subissaient une pluie de projectile ennemis qui tenait en éveil la moindre âme. Pourtant, au dessus des murs de l'Arche du Lion, le Maître de Guilde Vic-Norba observait calmement la situation. Bien que ces hommes étaient affolés, lui restait impassible. Il observait l'obscurité du campement Ascalonien. Cette guilde de l'Ordre Protecteur avait fait honneur à sa patrie. Ils s'étaient défendu avec ardeur, avaient repousser les Krytiens jusqu'à leur propre frontière. Et aujourd'hui, il commençait le siège. Mais Vic-Norba le savait, les deux guildes avaient énormément perdu pendant la bataille puis la déroute. Ce jourd'hui également, la bataille fut terrible et les morts nombreux. Demain, oui demain, Ascalon perdrait l'une de ses plus puissantes guildes.

Lorsque l'aube aux doigts de roses s'élevât dans les cieux, repoussant l'obscurité de la nuit. Les hommes de l'Ordre Protecteur d'Ascalon étaient prêt. En rang de bataille, ils étaient paré. De l'autre coté, les Krytiens avaient du mal à rester debout, la nuit avait été longue. Sous les cris de "Pour Ascalon !" et "Ascalonis Protectae !", l'Ordre Protecteur chargeât. Les guerriers, ayant montré leur suprématie pendant les deux derniers mois, n'avaient même pas attendu que les Elementalistes commencent leur traditionnel bal de boule de feu, que déjà ils partaient en droite ligne vers la Porte de Kryte. La bataille fut sans aucune coordination. Les Archers visaient sans savoir si c'était un des leur ou non, les mages ne pouvaient utiliser un sorte sans risquer de blesser des hommes de leur propre camp. Les coups de l'acier des armes sur le fer des armures emplissaient toute la vallée. Les cris des blessés, les soupirs des morts, les hurlements acharnées d'un homme ayant perdu son bras et cherchant à continuer le combat avec son seul bouclier. La folie la plus pure et la plus expressive dans un bain de sang emplit d'une violence acharnée. Très vite, les unités à distance durent se battre en mêlé à leur tour. Archers et mages utilisaient maladroitement les armes tombaient à terre, les leur n'ayant que peu d'utilité si proche de l'adversaire. D'aucuns diront que le Panthéon des Héros fut remplit de fou en ce jour. Au camp Ascalonien, un jeune héraut dont l'histoire oubliera le nom se rendant compte de la démence de la situation cherchât à sonner du cor afin d'appeler à la retraite au moment où une épée le vient à la transpercer de part en part.
"Personne ne bat en retraite sous mon commandement.", dit la voix du Maître de Guilde Frankris au moment où le héraut expiré. "Cette bataille ne peut être perdu, c'est impossible, elle ne le doit pas." Était-ce un geste ultime de désespoir ou le plan d'un homme ayant perdu la raison ? Quoi qu'il en soit, le Maître de Guilde appelât le terrible 4ème Corps, connu comme étant le moins scrupuleux et le plus indignes. Ce Corps était composé entièrement de Nécormans adepte de ce que l'on nommait "le réveil interdit". Parmi les guerriers, les morts avaient le droit de finir l'éternité dans un paradis où se trouvait femmes et bonnes bières, pas à ça. Cumulant leurs énergies, les Nécromans ordonnèrent aux morts de se relever, de reprendre une vie de servitude et de souffrance parmi leurs griffes.

Le cours de la bataille changea alors. Krytiens et Ascaloniens étaient sous le choc. Un tel comportement était sans honneur. Les Morts se mirent à foncer sur les Vivants avec le même fanatisme cynique dont les Nécromans les utilisaient. Les Krytiens battirent en retraite, la victoire était proche. Le nombre des Morts étant deux foi plus nombreux que celui des Vivants des deux camps réuni, cette bataille était géré par les Nécromans. Couvert de sang, l'Officier Fornäar n'y croyaient pas ses yeux. Il savait que son Maître de Guilde était un homme acharné mais il ne pensait pas qu'il serait capable ainsi de souiller les corps des morts, même de ses propres hommes. Pourtant, c'était le cas. Bientôt tous les Krytiens furent à l'abri dans l'Arche du Lion, les Portes de Kryte étaient sous dominante Ascalonienne. Quoi que, si on le lui demandait, le Maître de Guilde Frankris répondait avec fierté :
"Cette terre appartient à l'Ordre Protecteur d'Ascalon, la plus puissante guilde Ascalonienne à ce jour." Se fierté, hélas, fut de courte durée.

Le soleil venait d'atteindre son zénith et régné en maître absolu sur le ciel, lorsqu'un cor Krytien se fit entendre de l'autre coté des positions Ascalonienne, vers la Pente des Brigands. Dans le même moment, des cris de joies se firent entendre depuis l'Arche du Lion. Les renforts qui devaient arrivé le lendemain étaient déjà là. Convaincu de la suprématie de sa guilde, la Maître fut très clair dans son semblant de plan :
"Les Nécromans, avec vos créatures vous vous occupez de l'Arche du Lion. Ne laissez aucun survivant, prenez tous les morts. Les autres, on part affronter ceux qui ont le culot de nous attaquer par derrière. Balthazar puni les pour cette mesquine attaque !"

Les combats se firent plus violent que durant la matinée. Les Krytiens de l'Arche du Lion eurent de nombreuses difficulté à contrer l'assaut des morts-vivants mais leurs archers permirent d'affaiblir suffisamment les Nécromans pour permettre aux guerriers de foncer afin d'achever ces meneurs des morts. De l'autre coté du front, les Ascaloniens étaient bloqué dans leur progression par l'action des Envouteurs Krytiens qui les forçaient a rester sur leur position. Lorsque les Envouteurs de l'Arche du Lion sortirent pour faire de même, l'Officier Fornäar comprit. "FUYEZ !!! FUYEZ !!!", criât il a ses hommes qui n'hésitèrent pas un instant. Fou de rage en entendant ces cris, la Maître de Guilde partit pour tuer son Officier et lorsque ce dernier fut à terre, l'Officier Edenide fit écho au cris de son ami : "Que toutes les divisions retournent à Ascalon, retournez chez vous ! RETRAITE ! RETRAITE ! A ASCALON ! RETRAITE !", eut il le temps de dire avant d'expirer à son tour. Néanmoins, contrairement à son ami, ce ne fut pas l'épée du Maître de Guilde qui fut la cause de son décès mais un météore tombant sur son crâne. Pendant l'espace d'une très longue seconde, le silence s'installât parmi les Ascaloniens. Nombreux avaient vu cette boule de feu tomber sur cet Officier. Pourtant, ce réflexe humain fit que plutôt de se demander "Que faire ?", ils se demandèrent "Que c'est il passé ?". Ce fut là l'instant, la seconde, l'hésitation de trop. Aussitôt ce ne fut pas une mais des pluies de météores s'abattirent sur l'Ordre Protecteur. Ils étaient un petit nombre a avoir déjà prit la fuite, ce fut là l'ensemble des troupes qui partaient dans tous les sens. Hélas, trois fois hélas, les Krytiens avaient prit leur position pendant l'action des Envouteurs et nombreux furent les victimes de cette fuite. Perdre une division, c'est une défaite ; perdre un Maître de Guilde et la presque totalité de ses Officiers... c'était un massacre. Voilà que l'Ordre Protecteur d'Ascalon venait d'être massacrer par l'alliance de trois guildes Krytiennes en ce jour de la saison du Scion, 1039 AE.


Dernière édition par Aleksandr Svalbard le Sam 04 Juin 2011, 19:17, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
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MessageSujet: Re: D'une guerre à l'autre...   D'une guerre à l'autre... Icon_minitimeSam 04 Juin 2011, 15:57

L'honneur est dans la fuite, saison du Scion 1039 AE

"Allez, avance ! Dépêche toi ! Ils vont surement envoyé des Poursuiveurs ! Il faut quitter ces terres rapidement, on sera à l'abri dans les Cimefroides ! Vite !", dit Alford Pontaguille derrière lui.
"J'arrive, j'arrive, je laisse juste deux ou trois pièges pour les ralentir.", répondit l'autre.
"C'est pas des pièges que tu vas laissé mais un chemin pour nous rattraper ! Allez, dépêche toi ! On doit gagner la Gueule du Griffon avant la nuit !"

Les ordres avaient été clair : "fuire", "rentrer à Ascalon" ; avant que ne commence le massacre de l'Ordre Protecteur. De nombreux hommes avaient mis leur vie dans cette Guilde. Tous pratiquement. Ils avaient renoncer à avoir une famille, ils avaient renoncer à servir leur roi. Ils avaient même renoncer à la gloire d'Ascalon. Seul la Guilde comptait. Seul ces hommes. A travers les nombreuses batailles qu'elle avait mené depuis 20 ans, la Guilde de l'Ordre Protecteur d'Ascalon s'était couverte de gloire et illustré dans de nombreuses victoires. En Kryte comme en Orr, on ne comptait plus les morts qu'elle avait engendré. Avant ce jour, l'Ordre Protecteur était respecté et prospère. Pourtant, son nouveau Maître l'avait plongé dans le déshonneur et la honte éternelle en fessant appel aux sombres pouvoirs. De nombreux morts-vivants éraient à présent, les premiers, que l'histoire ne retiendra que peu face à ce qui se déroulera de nombreuses années plus tard. Les Guildes Krytiennes en aurait pour quelques semaines à détruire les derniers morts-marchants. Mais ce n'était pas là la préoccupation première. Il y avait des fuyards dans cette partie orientale de la Kryte, des fuyards d'une guilde déchue qui devaient être puni de mal mort à leur tour. Alford Pontaguille et Sigurd Svalbard en fessaient partit.

"Tu es certain au moins de la route que tu nous fais prendre ? Elle ne me dit rien du tout !", dit Sigurd à son ami.
"Bien évidement ! Puisque tu ne la regard pas mais que tu t'obstines à montrer le chemin vers nous à nos ennemis !, répondit Alford agacé lorsqu'un bruit se fit entendre.
"Chute ! ... Tu as entendu ?"
"Comme toi, c'est l'un de tes pièges qui s'est ouvert. A présent, pressons le pas ou ils nous rattraperont ! Les Poursuiveurs sont redoutable, tu le sais !"

Oh oui, Sigurd le savait. A peine quelques années plus tôt, alors qu'il n'était qu'un jeune nouveau dans l'Ordre Protecteur, il apprenait que son père venait de subir une défaite et que, malgré ses dons de rôdeurs, il n'avait put échapper aux Poursuiveurs. Ces Krytiens étaient bien plus que de simple rôdeur. Ils avaient été spécialement former pour suivre à la trace les fuyards. D'abord ayant poursuivit des hors-la-loi, ils se spécialisaient à présent dans la fuite des prisonniers de guerre et des déserteurs. Ils avaient obéit à leur officier et survécu plutôt que d'obéir à leur Maitre et mourir avec les autres. Combien, d'ailleurs, d'hommes avaient put échappé à ce massacre ? Sigurd s'interroger, revoyait les vissages de ses camarades, de ses amis. Combien avaient survécu ? Combien, comme lui même et Alford, étaient en train de courir vers les Cimefroides ? Il s'interroger lorsque le bruit d'un deuxième pièges se fit entendre.

"Bravo ! Maintenant ils savent qu'ils sont sur la bonne piste !, fit remarqué Alford, visiblement agacé par l'action de son ami. "Hâte toi un peu sinon ce n'est pas les Cimefroides que nous verront à la nuit tombée mais les lames de leurs dagues ! Mais lui tout comme Sigurd étaient épuisé. Ils avaient dut combattre aux corps à corps sans jamais avoir eu la formation pour. Ce Frankis avait été désigné par l'ancien Maître de Guilde pour lui succéder alors qu'il n'avait aucun esprit stratège. Lorsque le troisième et dernier piège se fit entendre, Sigurd décidât que ce genre de réflexion, pensée et autre, devraient attendre la nuit, attendre d'être dans un endroit calme, à l'abri des Poursuiveurs. Le duo continuât d'avancer, tant bien que mal, dans la végétation Krytienne tout en fessant de leur mieux pour ne laisser aucune trace. Sigurd, à l'arrière, s'occupait de masquer leur pas et de faire de son mieux pour donner de faux indices à leurs poursuivants quand à la direction qu'ils prenaient. Ce n'était pas chose facile, surtout qu'Alford avait une respiration assez forte qui pouvait mettre en alerte n'importe qui dans les parages. Ils avançaient pourtant, n'ayant aucune idée des distances vers leur objectif ou celles de leurs ennemis. Bientôt le soleil allât se cacher au lointain occident pendant que l'obscurité gagnait du terrain.

"On est encore loin ?, questionnât Sigurd.
"J'en sais rien ! Tu crois que je vis ici ou quoi ? Par Melandru ! Tu poses des questions stupides parfois !", répondit Alford dont l'agacement commençait à se transformer en panique.
"Du clame Al ! Qu'est ce qui ne va pas ? On ne devrait plus en être très loin à présent, tu ne sens pas ce vent frais qui souffle ? Al ? Al !"
"Je suis là... je suis là..."
, répondit Alford d'un ton faible et profondément triste.
"Qu'est ce qu'il y a ?", questionnât Sigurd toujours en train de surveiller les arrières.
"Bah... c'est que... le vent frais que tu sens ne vient pas des montagnes mais un lac...", se désolât alors Alford. Sigurd se retournât alors pour faire face à une plage de sable jaune et, en effet, un grand lac face à lui.
"Par Melandru..."
"Je suis désolé, j'ai dut encore confondre ma droite et ma gauche."
"On est encore en Kryte alors... il faut à tout prix qu'on se cache pour la nuit, on ne peut pas rester là, il doit y avoir des patrouilles. On est passé à coté de marée tout à l'heure, retournons y ! On se cachera là !"
, proposât Sigurd qui commençait à s'affoler.
"Retourner en arrière ? Et les Poursuiveurs !? On va droit vers eux !"
"C'est soit on meurt en essayant de vivre, soit on meurt comme des imbéciles !"
, répondit derechef Sigurd.

Sans autres mots, ils firent alors prudemment demi-tour. Allant vers le Sud, ils se dirigèrent vers un petit marée qu'ils avaient longé peu de temps avant. Malheureusement l'obscurité grandissait et il leur fut rapidement très difficile de progresser correctement. Ci et là les lumières des torches se fessaient voir, surement pas l'oeuvre des Poursuiveurs qui avait la réputation de mieux se déplacer dans l'obscurité que dans la lumière. La peur au ventre, ils arrivèrent finalement les pieds dans un marais et s'installèrent au milieu de celui-ci prêt d'un arbre. Alerte, ils installèrent un tour de garde leur permettant de dormir trois heures chacun. La nuit, en effet, avait déjà bien débuté et l'absence de lune les inquiétaient d'avantage qu'elle ne les rassuré.

Bien qu'Alford ait prit le premier tour de garde, Sigurd n'arrivât pas à fermer l'oeil. Les bruits qu'il entendait n'était nullement habituels à son oreilles si bien qu'il sursauté à la moindre expression sonore. Il ne reconnait rien dans ce lieu trop exotique pour lui. Ni la forme des arbres. Ni les bruits nocturnes. Ni les odeurs. Ni même les étoiles. Seul la silhouette familière d'Alford le rassuré. Ils étaient entré dans la guilde tout les deux presque en même temps, à deux mois prêt. Sigurd était arrivé le premier et lorsqu'un nouveau nouveau arrivât, il allât immédiatement vers lui. Pourtant leur amitié n'avait débuté que durant cette dernière bataille, ce premier massacre. Bien que faisant partit du même Corps, ils étaient tout deux de deux divisions différentes et n'avait jamais combattu ensemble avant ce jour. Cette dernière bataille... ce premier massacre. Le temps lui semblât passer vite jusqu'au moment où sont tour de garde arrivât. Par Melandru ! Il n'avait pas dormi. Ce ne fut pas le même problème pour Alford qui semblât s'endormir dès qu'il eut quitté sa vigie. La chance. Avoir un sommeil si lourd, si facile. Lui, au moins, serait un peu reposé pour reprendre la route, pour partir vers les Cimefroides. Observant les étoiles, Sigurd fit de son mieux pour se repérer, chercher son orientation. Les compétences qu'il avait apprit comme rôdeur dans l'Ordre Protecteur devaient être misent en service dès maintenant. Après tout, il avait put s'y retrouver lorsqu'ils étaient partit en bataille dans les Cimefroides et en Orr, sans oublier les terres Charrs. Pourquoi alors, pourquoi en serait-il différemment aujourd'hui ? C'est sur que jusqu'alors il n'avait eut qu'un rôle d'observateur, c'était ses supérieurs qui "lissaient" les étoiles. Il aviat quelques notions mais des notions... ce n'est jamais que beaucoup de rien et de très peu de quelques choses.

Lorsque l'aurore se levât, Sigurd eut un sourire sur son visage. Quel naïf il avait fiat durant toute cette première nuit de fuite. Après tout, s'il ne savait lire les étoiles, il pouvait compter sur les astres. Le soleil prenait toujours son envole à l'est, vers Ascalon donc. Il allât doucement réveiller son ami qui dormait à poing fermé. Ils devaient partir tôt. Être rapide, toujours mobile, silencieux et efficace ; les qualités d'un rôdeur. On les leur avait suffisamment exposé durant ces dernières années pour que ce soit encré en eux à jamais.
"Alford, debout, on doit y aller. L'aube se lève, allez debout." Émergeant des mondes du rêves, Alford se réveillât sans mot dire et remballât ses effets. Lorsque ce fut fait, toujours en silence, le duo quittât sa planque de la nuit sans en laisser aucune trace. Tout était resté comme ils l'avaient trouvé. Parfait. Jamais personne ne pourrait savoir qu'ils avaient passé la nuit là. Maintenant que l'aube se levé la peur revint en leurs coeurs ; les Poursuiveurs étaient toujours présent. Ils n'arrêteraient pas de chercher. Ils n'arrêteraient pas avant d'avoir trouver. Avant de les avoir trouver. Cette foi Sigurd passât devant, le chemin était simple, il devait se rendre au delà des montagnes des Cimefroides dont les sommets étaient éclairé par le soleil se trouvant derrière celles-ci. Le vent provenant de ce même Est n'avait rien d'encourageant par sa fraicheur et son mordant. Tout de même, à la lumière de ce matin, le chemin était clairement indiqué.

La journée passât tranquillement, toujours sur leurs gardes, les deux fuyards ne furent inquiété de rien. Pourtant, les signes d'un, ou des, poursuivants étaient bien présent. De temps en temps quand, de l'ouest, une rumeur entrainée par le vent les fit entendre quelques pas, quelques voix. L'ambiance n'avait rien de très amusante et ce fut vers le midi qu'ils arrivèrent sur une place, hélas, trop familière.


"Par les Cinq...", exprimât Alford en se rendant compte qu'ils venaient d'arriver à l'emplacement même de la bataille. L'odeur des corps pourrissants était abominablement insupportable. Ils regardaient, ça et là, et virent les corps inertes de centaine de cadavre. "Regardons si nous pouvons trouver quelque chose", dit Sigurd sous le regard choqué de son ami. "On ne peut plus rien pour eux, mais s'ils ont des vivre, ils peuvent faire des choses vitales pour nous. Prenons juste ce qu'il nous faut pour traverser les Cimefroides." Ensemble il se mirent alors à fouiller les cadavres de leurs compagnons d'armes. Flèches, vivres, couvertures... ils prirent ce dont ils pensaient avoir besoin pendant leur périple pour rentrer chez eux. En de nombreux moments, Sigurd arrêtaient cette lugubre tache pour observer le champ de bataille. Il ne fut pas surpris mais attristé de ce rendre compte de la dure réalité. "Alford... il n'y a que les nôtres... ils ont laissé les corps pourrirent...", des sanglots commencèrent à se former au creux de ses yeux. Comment les choses avaient put en arriver là ? Les guerres se succédaient depuis de nombreuses années, mais jamais encore on n'avait laissé les corps, même ennemis, être mis ainsi à la porté des charognards.

"Après ce qu'il a fait... tu sais... je pense que... les Krytiens ont jugé que nos frères n'avaient pas le droit aux derniers honneurs..."

"Nous devrions nous en charger... on ne peut pas les laisser ainsi...", réagit Sigurd agenouillé à pleurer en tenant une cape de la guilde. La mains d'Alford se posât alors sur son épaule.
"Non, on ne peut pas. Mais on le doit. Allez debout, on doit atteindre la Gueule du Griffon au ponant."

Difficilement, il quittèrent ce lieu. Les sentiments encore vivace. Les corps de leurs compagnons d'armes, de leurs frères, gisant sur une butte à coté des restes calcinés d'un campement. Ultime témoin de la folie humaine. Ils avaient prit ce dont ils avaient besoin. Des vivres, des flèches supplémentaires, des cordes neuves au cas où, et des couvertures pour passer les nuits dans les Cimefroides. Ils avaient beau, la première foi, avoir traversé ces terres pendant la saison Phénix, c'était bientôt le temps de celle du Colosse, mais ils n'avaient pas le choix. Au couchant voilà qu'ils avaient finalement atteint leur premier objectif : la Gueule du Griffon. Les cavernes de glaces leur fessaient face pendant que l'obscurité grandissait.

"Nous suivront-ils icelieu ?", demandât Sigurd inquiet.
"Jusqu'au bout de la Tyrie, je le crains... Tu penses donc qu'ils sont toujours derrière nous ?", questionnât à son tour Alford.
"Je n'en sais rien... je n'en serais pas étonné", lui répondit Sigurd avant de laisser place au silence.

Ils s'étaient arrêter devant cette immense grotte de glace. La première foi qu'ils l'avaient passé, ils étaient avec des centaines d'hommes. Aujourd'hui, seul. Poursuivit. En fuite. Ils ne voulaient qu'une chose : rentrer chez eux en vie. Après toutes ces émotions, ils n'aspiraient qu'à la quiétude d'un bon repas chaud et d'un doux foyer. Choses qu'ils n'auraient pas avant longtemps.


"Bien... allons y gaiement.", dit Sigurd en sifflotant légèrement un champ de marche de l'Ordre Protecteur. Alford le rejoignit sur le champ et ensemble ils entrèrent dans la Gueule du Griffon. Ils étaient les fuyards, les déserteurs d'une Guilde jadis prospère et respecté. Mais maintenant tombé dans le déshonneur après cette dernière bataille... ce premier massacre.


Dernière édition par Aleksandr Svalbard le Sam 04 Juin 2011, 19:17, édité 1 fois (Raison : mise en forme)
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MessageSujet: Re: D'une guerre à l'autre...   D'une guerre à l'autre... Icon_minitimeSam 04 Juin 2011, 19:16

La porte est close, saison du Scion 1039 AE

"Que toutes les divisions retournent à Ascalon, retournez chez vous ! RETRAITE ! RETRAITE ! A ASCALON ! RETRAITE !", lorsque l'Officier Edeneide lançât cette appel, il furent peu à obéir à cet ultime ordre. Tout comme, lorsque les pluies de météorites commencèrent, ils furent nombreux à courir en tout sens. L'Officier Mewor, pourtant malgré son grade, prit la fuite dès qu'il entendit l'Officier Fornäar crier à la fuite. Commandant du 3ème Corps, il avait apprit, à travers ces longues années de guerre, à faire confiance à son instinct, à ses hommes, mais aussi à ses compagnons Officiers. Si bien que lorsque l'un d'entre eux appelé à fuir, il ne se posât pas de question convaincu qu'il serait suivit par toute la guilde. Ce ne fut, pourtant, que quelques un des ses hommes qui partirent avec lui, nombres étant sous les coups des Envouteurs Krytiens. Alors qu'il gagnait l'orée de la forêt, il entendit les premiers météores tomber et les premiers cris s'élever dans la douleur et l'agonie du massacre. En tant qu'Officier Moine de la Guilde, il avait un devoir de protection et de soin envers celle-ci. Pourquoi, Abaddon, n'avaient-ils pas suivit ? Par Dwanya, quelle folie ! Le suivait seulement quelques uns de ses meilleurs apprentis, sa division personnelle dont il ne donnait en aucunement la charge à ses propres sous-officier. "Vite, dépêchons nous ! Gagnez les bois, dépêchez vous ou nous y passerons aussi !", criât il à l'attention de ses hommes.

Pendant que la bataille prenait fin dans un fleuve de sang et de feu, l'Officier Mewor et les siens pénétraient dans le bois en direction de la Gueule du Griffon. Courant, haletant, ils ne prirent aucune pause et allèrent aussi promptement que possible, se soutenant les uns les autres et prodiguant quelques rapides soins lorsque cela devenait une nécessitée. A la tombé du jour, ils étaient devant la grotte de glace marquant l'entrée vers les terres des Cimefroides du Nord. Alors que l'obscurité avant complété cette caverne, l'Officier Mewor illuminât son bâton afin d'éclairer le groupe dans le tunnel.
"Restez prudent mes enfants, on ne sait jamais ce qui peut surgir des ombres. Les ténèbres cachent des secrets bien sombre que la lumière se refuse à voir.", chuchotât il presque pour lui. Ce vieil homme, aux long cheveux blanc et aux rides profondes, était membre de l'Ordre Protecteur depuis sa création. Il fessait partit des premiers membres qui, avec le fondateur Gaspard Kornikus, avait décidé de vivre à part. D'avoir cette vie d'aventurier. Cette vie de richesse pauvre. Richesse des nombreux pillages, pauvreté de n'avoir jamais put vraiment en profiter. Combien de pièce d'or avait il chez lui ? Combien de temps n'était il pas rentré ? Il fessait partit de ces membres qui avait "crée" la légende de l'Ordre Protecteur. Les nombreuses victoires n'étaient dut qu'à sa dextérité à soigner les nombreux blessés. Il avait tout apprit à ses Apprentis. A l'age de 70 ans, il n'avait, de toutes façons, plus sa place sur le champ de bataille. Parmi ses apprentis se trouvaient une exception dans le genre. Une femme. La seule femme de toute la guilde. Son nom était Astrid Ensomulv, on la surnommé "La Moniale Noire". Ce surnom n'était pas tant dut à ses cheveux d'un noire d'ébène mais surtout du fait qu'elle avait, sur les guerriers qui lui faisait des avances "un peu trop osé", expérimenté de nombreux châtiments dont elle devint une adepte. Ainsi très vite respecter parmi les hommes, elle était connu pour avoir une absence de pitié. Pourtant bien que très fière, elle prit la fuite avec son Officier en ce sombre jour.

La nuit était déjà pleinement tombé lorsqu'ils sortirent finalement de la Gueule du Griffon, sain et surtout sauf.


"Installons notre camp ici pour cette nuit. J'espère que d'autres auront put s'en sortir", dit l'Officier Mewor avant de continuer. "Bien... nous ne savons pas pour l'heure quelles sont nos pertes, nous agirons donc simplement. Étant le plus gradé parmi ce groupe je prend, de ce fait, le commandement. Trouvez du bois, nous allons faire un feu. Ne craignez rien, les Krytiens sont de l'autre coté de la grotte, nous allons nous mettre là bas, ainsi on aura une vue dégagé sur tout ce qui entre ou sort de la grotte. Allez, on ferra les présentation là bas." Le groupe se mit en mouvement aussitôt, tous n'étaient pas de la divisions de Mewor et il était difficile de savoir qui pouvait appartenir à quelle Corps, seuls les capes de la guilde leur permettait de se reconnaître. En 20 ans d'existence, la Guilde de l'Ordre Protecteur avait grandit de manière incroyable pour atteindre une notoriété parmi les plus grandes. La guilde était si grande qu'elle avait dut être diviser et sous diviser d'abord en Corps d'Armée puis en Divisions. Mais personne ne connaissait vraiment qui était qui dès qu'il s'agissait d'une autre divisions, tant bien même que ce fut du même Corps d'Armée. Le Maître de Guilde connaissait ses Officiers qui, eux, connaissaient leurs sous-officiers qui connaissaient, à leur tour, leurs membres. Mais dès qu'il ne s'agissait pas de cet ordre, ils ne connaissaient personne.

Lorsque le camp fut installé, l'Officier Mewor put ainsi faire connaissance du groupe l'accompagnant. Outre Astrid Ensomulv, s'y trouvait les Moines Edward Brillontain, Markos Dimius, Elorg Turk, Saorf Gunkar et Nanth Orkal ; ainsi que l'Elementaliste Sigmund Loarketh et le guerrier Azrill Quartis.
"Bien, maintenant que les présentation sont faite, nous allons mettre en place un tour de garde. Azrill, tu seras le premier, ensuite ce sera Markos, Sigmund, Elorg, Edward et Soarf. Une heure chacun. Il nous reste peu de temps à dormir, nous devrons être partit à l'aube. Pour les autres, ovs tours de gardes commenceront demain donc reposez vous. Ce sera une longue journée, la première d'une longue route."

La nuit passât calmement et tous dormir sans aucun problème. Pourtant, pour tous, les évènements de la journée reprirent forme dans l'obscurité de la nuit et le tumulte des rêves. Chacun revoyant son camarade tomber à ses cotés. Chacun se voyant pourfendre une inconnu pour sauver sa vie. Aucun ne regrettait ce geste. C'était eux ou l'autre, autant que ce soit l'autre. Mais beaucoup, surtout les moines, n'avait pas cette habitude. Pour les autres, ce qui était le plus difficile, s'était d'encaisser la défaite. La première défaite. Pour tous. Aucun n'avait jamais subit de défaite. La Guilde avait toujours été victorieuse sur tous les fronts. S'était pour cela que la Maître de Guilde Frankris décidât que ce serait l'Ordre Protecteur et nulle autres guildes qui défendrait Ascalon contre l'attaque des Pro Krytianni Fortis. Car l'Ordre Protecteur d'Ascalon protégé les terres et le peuple. Le Maître de Guilde décidait de son champ de bataille, contre une guilde d'un autre pays ou une autre Ascalonienne essayant de prendre sa place. Il n'y avait toujours eu que des victoires. L'Officier Mewor ne pouvait s'empêcher de se dire que s'ils avaient put si bien passer les Cimefroides c'était à cause de la notoriété de la Guilde, pas à cause de quelconques batailles dans le Sud. Les choses seraient différentes pour ce retour en catastrophe. D'ici un jour ou deux, la Kryte entière serait au courant de la défaite de l'Ordre Protecteur. Dans une semaine, toute la Tyrie. Ce genre de nouvelle allait vite, très vite. Elles étaient porté par les vents et les marées jusqu'à ce que tous soient au courant. La déchéance la plus totale s'abattait telle une masse sur cette Guilde et ses membres.

Au levant, les membres du groupe étaient prêt à partir. Reposé et motivé, ils voulaient tous rentré chez eux. Ils prirent le chemin qui avait été emprunté pour l'allée et se dirigèrent au sud, vers le Promontoire pour emprunter la Porte de Givre, nul ne voulait s'aventurer trop au nord. Le guerrier en arrière garde et l'Elementaliste en avant, les petit groupe de survivants suivait les ordres du son Officier tout en restant en alerte. Le plus dangereux n'étant peut être pas d'éventuelle Krytiens cherchant à tirer vengeance, mais plutôt des autochtones du Bassin de Deldrimor. Ainsi, prudemment, le groupe avançât, se frayant un chemin à l'abri des monts. Aucune alerte. Le chamin était calme. Si bien qu'en début de l'après midi, ils arrivèrent enfin au Promontoire. L'Officier Mewor, espérant que la rumeur ne s'était pas encore propagé arrivât devant le Nain responsable du lieu et du passage.


"Salutation Maître Nain, je suis l'Officier Mewor de l'Ordre Protecteur d'Ascalon. J'escorte ces nouvelles recrues jusqu'à nos terres. J'escompte les faire passer par la Porte puis par le Passage pour rejoindre le Val.", le Nain l'observât un instant se demandant s'il allait formuler la question du passage. Ne voyant qu'aucune interrogation de suivit cette présentation, il prit la parole.
"Hum... et vous souhaitez passer ?"
"Nous allons le faire en effet. Il est de mon devoir de vous prévenir, simplement.", répondit l'Officier Mewor ce toute sa supériorité.
"Je dois vous donner ma bénédiction ou quelque chose ?", interrogeât le Nain qui ne comprenait pas l'attitude cet étranger.
"Non. C'est juste pour que vous sachiez que si vous agissez contre nous vous agissez contre l'Ordre Protecteur et, de ce fait, contre Ascalon."
"Mouais... et bin passé dans ce cas !", répondit le Nain visiblement agacé.
"Bien évidement, le passage sera fermé pour d'autres guildes."
"Plait-il ? Si je vous laisse passer, pourquoi ne devrais-je pas laisser passer les autres ?", demandât le Nain interloqué.
"Par Dwanya vous le faite exprès !? Nous sommes l'Ordre Protecteur d'Ascalon, si vous agissez contre nous vous..."
"Agissez contre Ascalon, certes. Mais ici nous êtes sur les terres des Nains de Deldrimor, nous n'avons cure de votre Ordre Protecteur. Si vous voulez passer, passer. Si d'autres veulent passer, qu'ils passent. On n'a nos propres problèmes, alors passer avec les vôtres ou ne passer pas ! Dans tous les cas ça revient au même, je n'en ai cure.", répondit le Nain coupant la parole à l'Officier Mewor. Puis il partie en faisant un signe à ses compatriotes d'ouvrir le portail menant vers la Porte de Givre. Le groupe s'y engouffra alors sans poser la moindre question.

La journée passât tranquillement sous un doux soleil comme peu s'en trouve. Le groupe continuait d'avancer promptement tout en ayant, tout de même, un peu moins d'inquiétude que jusqu'à présent. Il savait que, s'ils étaient poursuivit, leurs poursuivants seraient ralentit par les Nains et leurs manières sans respect pour les grandes Guildes. L'ambiance commençait même à devenir conviviale entre ces membres d'une même guilde mais qui ne se connaissaient pas. Ils avaient partagé des victoires et cette défaite sans le savoir. Ils avaient tous passé de nombreuses années de leur vie ensemble, sans se connaître, sans se reconnaître. Il était tant.

Un sifflement. Un cris. Un homme qui tombe à terre. Sans vie. Alors que tout semblait beau et doux, l'Officier Mewor se rendit compte qu'ils venaient de se faire encerclé par un groupe de Nain. Des Nains aux armures sombres et aux flèches ayant percer et arracher la vie d'un de ses membres. Elorg Turk venait de perdre la vie. Alors que les survivants de l'Ordre Protecteur se préparaient à se défendre, une autre flèche vint enlever Nanth Orkal qui mourut à son tour. L'Officier Mewor comprit alors que les Moines avaient été identifié et constituaient la première cibles de ces traitres de Nains.
"Halte là ! Ne tirez plus ! Halte là !" Voyant leur Officier se rendre, tous lâchèrent leurs armes à terres et firent de même. C'est alors qu'un Nain arborant un emblème encore inconnu de l'Officier Mewor arrivât à lui.

"A genoux ! Grandes pattes !", hurlât-il alors en assenant un coup de massue aux jambes de l'Officier qui dut plier genoux dans l'instant. "Sachez, grandes pattes, que vous traversez des terres qui vous sont interdit..."
"Nous sommes de l'Ordre Protec...", interrompue l'Officier Mewor avant de recevoir un violent coup de massues sur le vissage.
"SILENCE !", hurlât le Nain qui semblait être le chef de ce groupe. "Vous n'êtes rien ! Vous êtes immonde ! Des envahisseurs ! De quel droit pénétrez vous sur nos terres ? NE REPONDEZ PAS ! Je n'en ai cure de votre réponse ! Quoi qu'elle soit, elle est fausse et mauvaise ! Je vais vous dire, moi, ce que vous êtes ! Vous êtes nos esclaves pour la vie. Nos serviteurs pour l'éternité. Nous, Nains de la Guilde du Sommet de Pierre, sommes vos nouveaux Maîtres. Vos souverains. Vous nous devez obéissance. Si vous refusez, vous mourrez et vous servirez de nourriture aux loups, si jamais ils veulent de votre viande impure. Sinon vous deviendrez glace, et à la prochaine saison du Zéphyr, avec la fonte des glace, vous disparaitrez à jamais. Amenez les ! Ils auront peut être une utilité dans les Mines."
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Aleksandr Svalbard
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MessageSujet: Re: D'une guerre à l'autre...   D'une guerre à l'autre... Icon_minitimeLun 06 Juin 2011, 14:07

Les Brumes seront de neige, saison du Scion 1039 AE

La nuit passât sans aucun répit pour Sigurd et Alford, dans la Gueule du Griffon. Ni l'un ni l'autre ne voulait se risquer d'être prit par les Poursuiveurs ou bien par quelques créatures peuplant cette caverne de glace. Ce passage était, néanmoins, obligatoire afin d'atteindre les Cimefroides du Nord. Seront ils toujours poursuivis là haut ? La peur présente dans leurs coeurs permit qu'ils restent éveillé. La fatigue n'avait pas sa place. Il fallait passer. Il fallait passer maintenant. Cette nuit fut extrêmement longue, l'approche grandissante de la saison du Colosse se fessait sentir. Oppressante. Pourtant, ils n'étaient pas inquiet du passage dans les neiges. Ils avaient prit ce dont ils avaient besoin. Des vivres, des couvertures et des flèches supplémentaires pour leurs arcs. Ils pensaient avoir tout ce dont ils auraient besoin pour la durée du voyage. Une seule question restait dans leurs esprits. Ni l'un ni l'autre ne connaissaient véritablement le chemin pour revenir en Ascalon. La seule véritable chose qu'ils savaient : ce serait long et difficile.

Lorsqu'ils sortirent finalement de la Gueule du Griffon, tous deux purent se rendre compte que la journée était déjà bien entamé. Bien qu'ayant marché toute la nuit sans halte, ils n'avaient pas progressé aussi bien qu'ils l'escomptaient. Voyant un endroit propre à surveiller cette caverne, ils décidèrent de s'y rendre afin de prendre quelques forces avant de continuer la marche.


"Je n'en peux plus, je suis épuisé.", dit Sigurd à son camarade alors qu'ils se dirigeaient vers l'endroit.
"Ne t'inquiète pas, je suis dans le même état que toi. Mais on ne peut pas prendre une pause maintenant, on doit attendre la nuit.", lui répondit ce dernier.
"Tu crois qu'on va pouvoir progresser convenablement fatigué comme on est ?"
"Probablement pas, néanmoins on peut trouver un endroit mieux que celui-ci."
"Arrête toi Al !", dit soudainement Sigurd. Il passât alors devant son ami pour voir de plus prêt ce qu'il avait deviné voir. "Regarde là. Il y a eu un campement ici."
Alford s'approchât à son tour pour observer les traces de ce camp. "Un groupe d'une dizaine de personne, apparemment. Un peu moins même peut-être."
"Ils n'ont pas prit la peine de cacher leur présence... pourquoi ?"
"Peut être des gens du coin ?", tentât de comprendre Alford. "Ca serait des camarades de l'Ordre ou bien des ennemis, ils auraient effacé leurs traces, n'est ce pas ?"
Sigurd observât attentivement les traces de ce campement et celles qui se trouvaient dans les alentours proche. "Ils sont partit vers le Sud, vers le Promontoire. Le chemin que l'on a emprunté pour venir, avec la guilde."
"Amis ou ennemis ? Car c'est là la seule véritable question qui nous convient d'être posé."
"Et bien... si ce sont ennemis, c'est clair qu'il ne faut pas aller par là. Si ce sont des amis... alors les ennemis sont déjà à leur poursuite", conclut Sigurd.
"Qu'est ce qui te fait dire ça ?", essayât de comprendre Alford.
"Car le campement date de deux jours, je pense. Les ennemis auraient déjà suivit cette trace. On va passer par le nord, je sais qu'il existe une route longeant le Passage de Borlis."
"D'accord, allons-y. J'espère que cette route dont je n'ai jamais entendu parlé n'aura pas notre peau."

Sigurd et Alford partirent donc en direction du Nord. Ni l'un ni l'autre ne connaissait véritablement cette contrée. Sigurd en avait entendu parlé, il avait vu qu'elle existait en étudiant des cartes. Pour Alford, par contre, c'était l'inconnu le plus total. Quoi qu'il en soit, ils n'avaient pas choix. Ces traces suspectes qu'ils avaient vu leur indiqué clairement que passer par le Promontoire pour rejoindre la Porte de Givre était une mauvaise idée. Ainsi il remontèrent le Bassin de Deldrimor à petit pas, la fatigue se faisant sentir d'avantage à chaque instant. Très rapidement le soleil commençât a décliner dans le ciel lorsque le duo trouvât finalement un endroit à couvert qui leur permettrait de passer une nuit, qui sait peut-être, tranquille. Alors qu'Alford commençait d'ors et déjà à s'installer pour s'endormir, Sigurd prit le premier tour de garde et en profitât pour poser quelques pièges dans les alentours. Ces pièges dans les environs, certes, mais suffisamment éloigné de leur camp pour ne pas révéler leur position mais, plus exactement, faire croire à des éventuels poursuivants qu'ils avaient prit une toute autre direction. Après une petite heure de préparation, il allât rejoindre son ami et prit sa garde. Au milieu de la nuit, Alford put prendre son tour et Sigurd profiter d'un repos bien mérité.

La nuit fut calme, le ciel était dégagé et permettait une parfaite vision sur le champ d"étoiles. Ni bruit de bêtes sauvages ni de possibles ennemis se fit entendre. Lorsque l'aube aux doigts de rose se leva, les deux hommes étaient parfaitement disposé à une nouvelle journée de marche. Après un solide déjeuner, ils effacèrent toutes traces de leur présence pour pouvoir avancer sans crainte de devoir regarder derrière eux. Plus le temps passait et plus la pensée d'avoir semé les Poursuiveurs prenait place dans leurs esprits. Les choses pourtant changèrent radicalement à une heure proche du milieu de la journée. Le soleil n'était pas encore à son zénith lorsque le bruit lointain d'un piège se fit entendre. Si Alford n'y fit pas lus attention que cela, Sigurd fut, lui, traversé par un frison dans le dos.


"Al... ils sont toujours là", dit-il alors sur ses gardes pendant que tous ses sens étaient en éveil.
"Qu'est ce qui te fait dire ça ?", questionnât Alford qui n'avait véritablement fait attention à rien.
"J'ai posé des pièges cette nuit, à l'ouest de notre position. Suffisamment loin, rassure toi, pour qu'ils les éloignent du campement."
"Et pourquoi me dis tu ça ? Aurais-tu entendu...", il ne terminât pas sa phrase car le déclenchement d'un second piège se fit entendre à ce moment. Les deux compagnons s'observèrent en silence. Leurs pensées étaient sur un même discourt.
"Je vais bientôt être fatigué de toujours devoir regarder derrière moi", s'exprimât Sigurd.
"Et moi je les sens si proche de mon céans que j'ai peur de leur servir d'eunuque", répondit Alford, les yeux emplit d'une ferveur guerrière.
"On doit arrêter de fuir, et leur réserver une petite surprise comme on sait en faire."

La décision fut ainsi prise. Ils n'en pouvaient plus de sentir cette peur monter dans leur dos. Ils n'en pouvaient plus de devoir se soumettre à la dictature de la fuite. Ces Poursuiveurs seraient capable de les suivre jusque dans les Brumes. "Alors autan les y amener nous même !", exprimât Sigurd sur le sujet. Ils hâtèrent donc le chemin afin de trouver une position propice pour leur plan. En parfait rôdeur, ils n'avaient besoin que d'une chose : une position en hauteur. Se sachant suivi de prêt, ils se dépêchèrent sans ne plus prendre la peine d'effacer leurs traces. Que les Poursuiveurs les suivent et qu'ils sachent qu'eux prenaient la fuite. Ainsi, ils ne seraient plus sur leurs gardes et la contre-attaque serait plus facile. Courant, courant, se précipitant pour sortir du Bassin ; ils arrivèrent rapidement dans un long couloir étroit. Ce fut là qu'ils se stoppèrent. Après ce couloir se trouvait à nouveau une sorte de petite plaine remplit de colline. Sigrud s'occupât alors de poser plusieurs pièges à la suite les uns des autres dans ce couloir pendant qu'Alford faisait le tour des environs pour chercher si les Poursuiveurs auraient un autre passage possible pour les rejoindre et les confronter.

"Il y a un autre de ces couloirs, de l'autre coté de la vallée", dit Alford à bout de souffle alors que Sigurd posait son dernier piège.
"Je ne suis pas certain qu'on est le temps de bourrer l'autre de piège comme celui-ci", en déduit rapidement Sigurd.
"Sans oublié que c'est toi le Piégeur. Moi je suis avant tout un Archer", y répondit Alford.
"Je sais mon ami. C'est pour cela qu'il faut que tu nous trouve une position suffisamment élevé pourqu'on puisse avoir un oeil sur les deux chemins."
"C'est déjà fait, à vrai dire", répondit Alford. "Suis moi, nous pourrons pilonner l'autre passage pendant que tes pièges bouchent celui-ci."

Les deux rôdeurs allèrent donc sur la plus haute des collines se trouvant assez proche des deux couloirs pour pouvoir surveiller qui en sortirait. L'Après-midi touchât à sa fin lorsque le premier piège de Sigurd se fit entendre, très rapidement suivit par un second. Il fallut peu de temps à l'ennemi pour deviner que le couloir était truffer de piège et, comme le pensaient les deux fuyards, ils firent le tour. Les carquois de flèches étaient posés aux pieds de Sigurd et d'Alford. Prêt à servir. Les arcs étaient bandé. Les flèches étaient en place. Lorsque la première silhouette,l es premières flèches furent tiré. Alford prenait aisément deux à trois flèches en même temps, utilisant toutes les compétences qu'il avait put apprendre pendant ces dernières années de combat dans l'Ordre Protecteur. Sigurd, lui, ne tirait qu'une flèche par une. Il était moins bon en cette matière que son ami. Une silhouette, une volée. Les tirs se précisaient et se multipliaient lorsque d'autres pièges furent déclenché. Le duo n'était pas inquiété par le passage piégé, il l'était plus que suffisamment. Lorsque le couchant se présentât, ils avaient compté quatre pièges déclenchés et sept ennemis criblés de flèche. Les poursuivants n'étaient peut-être pas plus. C'est ce que se disait Sigurd lorsqu'il cru voir une silhouette se dessiner sur le couloir des pièges. L'un d'entre eux avaient dit pu tous les éviter ? Il cherchât à le viser d'une flèche mais sa cible se déplaçait trop rapidement. En un éclair, elle semblait passer d'un coin à l'autre, il ne fallut que très peu de temps avant qu'elle soit juste là. A coté de lui. Dans un étouffement, la lame d'acier pénétrât la chair d'Alford qui n'avait rien vu venir. Sigurd lâchât sa flèche à bout portant qui transperçât de part en part l'assassin. La cape que celui-ci portait était bien celle qu'ils craignaient. Cet assassin était un Poursuiveur. Alford lâchât son arc qui était soudain devenu trop lourd. Sigurd observât son ami tomber à terre. Impuissant.

La nuit commençait à tomber sans qu'il sache si tous leurs poursuivants avaient été tué ou s'il en restait. Il n'avait plus le temps de le savoir. Il prit son arc et son carquois ainsi que ceux d'Alford, puis s'agenouillât rapidement devant son ami haletant.


"Je vais te ralentir, laisse moi", dit faiblement Alford dont le sang sortait en flot de la blessure. Sigurd fouillait quand à lui son sac à la recherche de produits pouvant aider son ami.
"C'était un pro. Nous le sommes aussi. Tiens, un peu d'onguent de Troll, je savais qu'il m'en restait. Mets en sur ta blessure, sa devrait calmer l'hémorragie le temps qu'on se trouve un endroit à couvert pour te soigner convenablement."
"Laisse moi, sauve toi. Je me charge des autres. Je vais te ralentir, tu le sais bien."
"Bien, je vais mettre l'onguent moi même puisque tu es si têtu", dit Sigurd en découvrant la chemise de son ami. La dague avait été planter profondément dans les côtes et le sang n'arrêtait pas de couler. Il plaçât l'onguent avec tout le savoir qu'il avait sur les blessures de guerre, mais il n'était pas un professionnel en la matière. Le sang était noir. "Voilà, voilà. Ca devrait aller mieux d'ici quelques minutes, prend mon bras, qu'on quitte cet endroit de Brumes"

Par acquit de conscience, Sigurd ne put pas s'empêcher de placer rapidement un piège a l'endroit même où le Poursuiveur était mort, il prit ensuite Alford et leurs effets puis quittât cette place pour se rendre plus au nord. L'onguent faisant son effet, Alford perdait moins de sang mais la blessure n'était nullement guérit pour autant. Alors que la nuit prit place à la journée, ils entrèrent au Rocher de l'Enclume.
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